Les personnalités Commentryennes

Yvonne ROZILLE (1900 – 1985)
Victor AUCLAIR (1866-1928)
Robert VIRMONT (1920 – 2000)
Léon NICOLAS (1908 – 1940)
Jacques HILLAIRET (1886 – 1984)
Hippolyte DUMAZET (1876-1944)
Henri LAVILLE (1915 – 1958)
Emile MÂLE  (1862 -1954) 
Andrée PIBOULE (1919 – 2012)
Abel GANCE (1889 – 1981)

Abel GANCE

Joseph-Isidore Thivrier

Il est né le 5 octobre 1874 à Commentry.

 

Joseph-Isidore Thivrier est le troisième fils de Christophe Thivrier (1841-1895), « Le Député à la blouse ». Il reprend le commerce de vins paternel en association avec son frère Alphonse (1864-1936) et sa mère jusqu’en 1932, puis, durant la guerre 1914-1918, il poursuit l’exploitation des mines de Commentry et Montvicq.
Isidore Thivrier devient Conseiller municipal et Maire à la suite du décès de son frère aîné, Alphonse Thivrier en 1936 puis est élu sénateur de 1924 à 1940.
La personnalité d’Isidore Thivrier, maire de Commentry de 1936 à 1943 et député socialiste de 1924 à 1940, est indissociable du parc de sculptures de plein air à Commentry. L’idée de donner accès à la culture à la population par le biais de la statuaire date du 19ème siècle. La démarche d’Isidore Thivrier pour sa ville n’est donc pas novatrice, mais au moins a-t-elle le mérite de la rareté pour le département. 

 

Pour fêter le cinquantième anniversaire de la première municipalité socialiste du monde, celle de Christophe Thivrier, élu maire en juin 1882, Isidore passe une commande à Felix Desruelles, artiste ayant réalisé le Monument aux Morts. Il s’agissait de réaliser un buste représentant Christophe Thivrier, son père.
Ce buste placé au carrefour de la gare (actuelle avenue Marx Dormoy) et de la route de Chamblet (actuelle rue Jean Jaurès) est dévoilé le 2 octobre 1932.

 

Le nom d’Isidore Thivrier est attaché aux 80 députés refusant la délégation des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940 à Vichy. Il entra en résistance dans le réseau Marco-Polo et démissionne de tous ses mandats le 4 mars 1943. Sa propriété de Montassiégé devient un centre de rencontre d’agents de liaison et station d’émission de radio clandestine. 
Arrêté par la Gestapo le 12 octobre 1943, il passe quatre mois et demi à la prison de Bourges, puis est condamné à vingt ans de réclusion pour espionnage au profit des alliés par un tribunal militaire allemand.


Conduit à Fresnes, puis au camp de Natzweiller-Struthof, souffrant d’angine de poitrine et de tuberculose, il y décède le 5 mai 1944, à l’âge de 70 ans. 
A titre posthume, le Maréchal Montgomery lui décernera, en 1947, la médaille de la Résistance. 

 

Sources :
Histoire de Commentry et des Commentryens / Georges Rougeron, 1987.
Isidore Thivrier (1874-1944) / Georges Rougeron, 1954.
Le Magazine de Commentry numéro 7, mai 1998 : le 05 mai 1944, Isidore Thivrier décédait au camp de Natzweiller-Struthof.
Pour la sculpture/ Archiclassique, 1991.
http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/%28num_dept%29/7039

 

Hommages :
Dans le hall de l’hôtel de ville, se trouve le buste d’Isidore Thivrier, œuvre du sculpteur 
Coulon.
Le stade municipal porte le nom de Stade Isidore Thivrier.
Le nom d’Isidore Thivrier figure au dos du Monument aux morts avec la mention « Mort pour 
la France ».
Des rues à Marpent (Nord), à Cosne d’Allier, à Bellerive sur Allier et à Vallon en Sully portent 
le nom d’Isidore Thivrier.

Joseph-Isidore THIVRIER

Christophe Tivrier (Thivrier), dit Christou

Il est né le 16 Mai 1841 à La Bregère à Durdat-Larequille.


Enfant de milieu ouvrier, fils d’ouvrier, de Gilbert Thivrier et de Marie Mancier, Christophe Thivrier a été orphelin de mère assez jeune. Dès 13 ans, sachant à  peine écrire, il commence le travail à la mine et exerce ensuite les métiers de tâcheron à la construction de la ligne de chemin de fer Commentry-Gannat, boulanger, fabricant de tuiles, marchand de vins aux Remorêts. 


Sur le plan personnel, il épouse Marie Martin en 1868 et ils auront ensemble trois fils et une fille :
Alphonse (1869-1936), l’aîné qui continua le commerce de vin et fut maire de Commentry de 1919 à 1936. 

 

Léon-Martial (1871-1920), qui devint médecin à  Commentry et siégea au Conseil général de 1902 à  1919 et à  la Chambre des Députes de 1902 à 1919. 
Isidore (1874-1944), associé au commerce de vins et qui fut à son tour Conseiller général dès 1919, député de 1924 à  1940 et dernier maire de la IIIe République en 1936. 


Angéline (1879-1973) mariée le 31 août 1904, avec Ernest Jean Semonsut (alias Ernest Montusès) (1880-1927).
A une époque où les syndicats étant interdits, Christophe Thivrier fut partie prenante de La Marianne (une société secrète qui tentait, dans l’illégalité, d’unifier les revendications ouvrières).

 

Il est élu conseiller municipal de Commentry en 1874 sur une liste républicaine. Élu maire de Commentry le 6 juin 1882, il devient ainsi le premier maire socialiste au monde. Il est réélu en 1888 mais abandonne son poste après sa victoire aux élections législatives.


Élu député en 1889 sous l’étiquette du Parti ouvrier, il se présente à l’Assemblée nationale  dans la biaude bleue des ouvriers bourbonnais respectant ainsi l’engagement pris devant les mineurs de Bézenet. Il refusa même de la poser sous les injonctions des huissiers, leur rétorquant : « Quand l’abbé Lemire posera sa soutane, quand le général de Gallifet quittera son uniforme, je poserai ma blouse d’ouvrier ». 

 

Il fera la une des journaux en se faisant exclure temporairement de l’Assemblée pour avoir crié « Vive la Commune », dans l’hémicycle, le 27 janvier 1894.

Il décède le 8 Aout 1895 à l’âge de 54 ans.

Hommages :
L’ancienne rue de la Mine porte désormais le nom de rue Christophe Thivrier. 
Le Buste Christophe Thivrier, réalisé par Félix Desruelles en 1932, se situe sur le rond-point de l’intersection de la rue Jean Jaurès et de l’avenue Marx Dormoy.
Un monument a été érigé par souscription publique sur sa tombe au cimetière-ville.
Dans la salle du conseil de l’Hôtel de ville, une fresque de Marc Saint Saens le représente avec sa biaude bleue.
Le lycée agricole de Durdat-Larequille porte de nom de Christophe Thivrier.
Il existe également une rue Christophe Thivrier à Désertines, Montluçon, Saint-Etienne.


BROCHURE DU 140ème ANNIVERSAIRE DE L’ÉLECTION A TÉLÉCHARGER

 
Sources : 
Christophe Thivrier (1841-1895) / Christophe Deconihout – thèse, 1992.
Commentry, première municipalité socialiste du monde : un centenaire / Georges Rougeron, 1982.
Les Tivrier [Thivrier] : De « La Bregère » au Château de Montassiégé : essai généalogique : ascendance et descendance du « Député en blouse » / Claude Donadello, 2007.
Le Député en blouse / Ernest Montusès, 1913.
La Mort de Christophe Thivrier : 8 Août 1895 in : Les Etudes bourbonnaises numéro 273, 01/12/1995.
Commentry, première ville socialiste du monde / Majeune, Paul in : Les Cahiers Bourbonnais HS2 01 /12 /1996. 

Christophe THIVRIER

Georges Rougeron

est né le 6 janvier 1911 à Saint-Germain-des-Fossés

Apprenti plâtrier-peintre en bâtiment dès l’âge de 13 ans puis exerçant ce métier aux côtés de son père,Georges Rougeron milite aux Jeunesses Socialistes et s’initie en politique. En Octobre 1934, il devient secrétaire parlementaire du député-maire Marx Dormoy, puis secrétaire général adjoint de la municipalité de Montluçon


Il épouse en 1935 une institutrice, Gabrielle Aubailly, un garçon, Claude, naît de cette union en 1936 et décèdera accidentellement en 1966. 
En 1940, à la révocation de la municipalité Dormoy, Georges Rougeron reprend son métier d’origine jusqu’à ce qu’Isidore Thivrier lui procure un emploi à la mairie de Commentry. Pendant les années de guerre, Georges Rougeron dirige le parti socialiste clandestin de l’Allier et s’engage au côté des résistants.
Il est arrêté le 1er octobre 1942 et interné administrativement. Il est libéré en novembre 1943  et assigné à résidence surveillée. Il reprend ses activités, prenant part à la constitution du Comité départemental de Libération de l’Allier en  1944  dont il assume le secrétariat. Le 21 août 1944, il rédige L’Appel Départemental de Libération.


Georges Rougeron entame une carrière politique locale, puis nationale. En 1945, il est élu conseiller général de l’Allier, administration dont il prend la présidence alors qu’il n’a encore que 34 ans. Il occupe cette fonction durant 25 ans sans interruption, jusqu’au printemps 1970. Elu sénateur, il siègera au Palais du Luxembourg de 1959 à 1971 ainsi qu’au Conseil régional d’Auvergne.

En 1947, il devient maire de Commentry sous l’étiquette du parti Socialiste. Il sera ensuite réélu pendant plus de quarante ans, jusqu’en 1989. 

Passionné d’histoire, il mène parallèlement une activité d’écrivain et de journaliste. Il est l’auteur de quelques 70 ouvrages et plus de 700 articles sur l’histoire du Bourbonnais. Autodidacte, il s’inscrit à l’université et obtient en 1982, le titre de Docteur en Histoire à plus de 70 ans, avec mention « Très bien » pour sa thèse consacrée au « Département de l’Allier sous la IIIème République ».
Après avoir été élu conseiller municipal de Bézenet de 1989 à 1995, il se retire à la maison de retraite Saint Louis de Commentry, où il décède le 10 août 2003 à l’âge de 92 ans. 

Sources 
Histoire de Commentry et des commentryens / Georges Rougeron, 1987.
Georges Rougeron(1911-2003) / Jean-Paul Perrin, 2003.
Chronique des Rougeron / Georges Rougeron, 1978
https://maitron.fr/spip.php?article175417 article de Fabien Conord
Un cas de longévité politique, Georges Rougeron à Commentry, 1947-1989 : rapport de stage / Pierre Gauthier, 1998
 
Hommages :
Les HLM George Rougeron portent son nom depuis 2015.
Une allée piétonne ainsi qu’un buste lui sont dédiés depuis 2015.
A son décès, Georges Rougeron lègue sa bibliothèque à la médiathèque de Commentry – Il existe un fonds Georges Rougeron dans le fonds Bourbonnais de La Pléiade depuis 2005.
Son ouvrage « Histoire de Commentry et des commentryens » édité en 1987 est toujours disponible à la vente à la médiathèque de Commentry.

Georges ROUGERON

Yvonne ROZILLE

Yvonne ROZILLEYvonne (Marie-Yvonne Gilberte Rouzille)

Yvonne Rozille est le 5 janvier 1900 rue de la Folie, actuelle rue Jean Moulin à Commentry.
Elle suit son école primaire à Commentry puis ayant obtenu son brevet supérieur, elle entre dans l’administration.Nommée à Paris, elle étudie le chant et le théâtre et débute rapidement dans l’opérette et poursuit sa carrière comme comédienne au théâtre et au cinéma. Elle aura tourné une vingtaine de films sous la direction des plus grands comme Abel Gance, Georges Lacombe, Yves Allégret, Jean Girault et avec d’excellent comédiens comme Louis de Funès, Jean-Pierre Marielle, Jean Lefebvre, Bernard Blier, Simone Signoret.
En 1937, elle épouse Georges Gaillard, préfet honoraire et codirecteur du Théâtre du Vaudeville, fondateur de la Revue de Hollande.

Elle décède  le 1er décembre 1985 à Grasse et repose au cimetière ville de Commentry.

Hommages :
Une rue de Commentry porte son nom depuis 2018 (séance du 03 Octobre)
La médiathèque de Commentry possède un fonds de plans, cartes postales d’Yvonne Rozille suite au don effectué par la famille à la Ville de Commentry.

Victor AUCLAIR

Victor Auclair est né le 7 décembre 1866, rue des Bains à Commentry (actuelle rue du Dr Roux).

Il est un architecte plus connu pour les nombreux bâtiments qu’il a construits au Chili, suite au tremblement de terre de 1906, que dans son Bourbonnais natal.
Après son baccalauréat, il choisit la voie du compagnonnage ; il suit l’enseignement de l’École de Trait, de Pierre-François Guillon avait fondée à Romanèche-Thorins, en Saône-et-Loire1. Au terme de sa formation, il est reçu compagnon-charpentier du Devoir de liberté ; son nom de compagnon est « Bourbonnais, l’enfant du progrès ». Il entreprend ensuite des études d’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris et obtient son diplôme d’architecte en 1893.Lorsque son père meurt en 1897, Victor Auclair prend la direction de la scierie à Commentry.

Avec son épouse Eugénie Rateau, ils ont eu une fille Marcelle Auclair (1899-1983), écrivain et cofondatrice du magazine Marie Claire. 
Après son retour en France en 1924, il s’établit à Hossegor, dans les Landes. Il y réalisa de nombreuses villas, il décède le 19 mars 1928 à Hossegor, il repose au cimetière d’Étiolles (Essonne), où sa fille Marcelle avait une maison. 

Hommages :
Il existe une rue Victor Auclair à Commentry depuis 1979 (séance du 20 Juillet 1979).
La médiathèque de Commentry possède un fonds de plans, cartes postales de Victor Auclair suite au don effectué par la famille à la Ville de Commentry.

Victor AUCLAIR

Robert VIRMONT

Robert Jean Narcisse VIRMONT(1920 – 2000)

Robert Virmont est né le 15 Août 1920, route de Malicorne à Commentry,. Il a travaillé comme cadre dans l’industrie métallurgique à Montluçon puis à l’usine des Bourrus à Commentry.

Membre des « Amis de Montluçon », il donna plusieurs conférences et donna des articles au Bulletin.
Passionné par l’histoire locale, il a publié deux ouvrages sur Montmarault poursuivant ainsi l’œuvre de Gilbert Martin, commencée au 15 ème et 17 ème siècle pour les dix paroisses du pays de Montmarault.
– Choses et gens du pays de Montmarault : 18 ème siècle, 1987
– Choses et gens du pays de Montmarault : la vie des paroisses, 1990 (qui a obtenu le Prix d’histoire bourbonnaise en 1990).


Robert Virmont a également participé à :
 Histoire des communes de l’Allier – l’arrondissement de Montluçon : canton de Montmarault, 1986

Il a  rédigé des articles pour les Cahiers Bourbonnais.

Robert Virmont décède le 18 Novembre 2000 à Désertines à l’âge de 80 ans. Ses obsèques eurent lieu le 21 Novembre en l’église de Commentry.
 
Hommages : La médiathèque de Commentry possède les ouvrages de Robert Virmont.

Robert VIRMONT

Léon NICOLAS

Léon NICOLAS Léon (1908-1940)

Léon Nicolas est né en 1908, rue de Paris, actuelle rue Jean Jaurès à Commentry.
Passionné par la littérature, il a écrit trois romans, une quinzaine de poèmes publiés et des dizaines d’ébauches de romans ou de poèmes qui resteront sans suite.

Son fils Jean Nicolas fait publier en 2007 deux romans qui se déroulent à Commentry :
« La Mine » qui parle du déclin du charbon au début du XXème siècle avec ses drames dans une ville de quinze mille habitants.
« Les blancs » qui évoque la résistance désespérée des « royalistes » au pire moment de la Révolution française dans la région de Commentry.
Il décède à l’âge de 32 ans en 1940
 
Hommage : La médiathèque de Commentry possède les ouvrages de Léon Nicolas.

Léon NICOLAS

Jacques HILLAIRET

Jacques HILLAIRET, Jacques (1886-1984)

Auguste Léopold Coussillan, dit Jacques Hillairet (du nom de jeune fille de sa mère), est né à Commentry le 31 juillet 1886, place du 14 juillet), son père était alors directeur des télégraphes,
Il fait carrière dans l’armée, comme officier des Transmissions de 1907 à 1942, terminant colonel en 1942.
Depuis sa retraite, il se spécialise dans l’histoire de Paris, donnant des conférences et publiant des ouvrages. Aujourd’hui encore, deux ont été réédités et font figure de référence : « Connaissance du vieux Paris «  et le « Dictionnaire historique des rues de Paris ».

Il est lauréat du prix d’histoire de l’Académie Française (1954-1957).
Membre de la Société des Gens de lettres, de l’Association des Ecrivains combattants et du syndicat des journalistes et Ecrivains a été reçu en l’Hôtel de ville de Commentry le 9 Novembre 1958.
Il  décède à Paris le 15 avril 1984 et  est inhumé au cimetière du Père-Lachaise dans la 88è division.

Hommages :

La médiathèque de Commentry possède les ouvrages de Jacques Hillairet.
Le premier bureau de postes a été installé place du 14 Juillet jusqu’en 1905.

Jacques HILLAIRET

Hippolyte DUMAZET

 Hippolyte DUMAZET Hippolyte (1876 – 1944)

Hippolyte Dumazet est né rue du Champ de Foire, et actuellement 3, rue Pierre Sémard à Commentry, le 25 décembre 1876. IL est fils de François Dumazet et Marie-Madeleine Marquet. Il suit ses études primaires à Commentry.

Dès l’âge de 7 ans, il commence l’apprentissage de la musique à « L’Avenir» (1885-1896), une société musicale née d’une dissidence au sein de « La Fanfare ». Il continue la musique à « La Fanfare » de 1888 à 1893 sous la direction de monsieur Jacquemet. Parallèlement, pendant dix ans, de 1899 à 1909, il est Chef trompette à l’Espérance de Commentry. En 1899, il joue à la Société Musicale des Forgerons de Commentry.

Depuis 1891, Hyppolyte Dumazet a fait de l’enseignement musical sa priorité pour le développement de la musique populaire. Il enseignait la musique aux jeunes commentryens en donnant des cours chez lui, au 6, rue des Arbres, actuellement rue Aujame à Commentry. Il a été le chef de l’union symphonique pendant 35 ans.
Il décède le 13 avril 1944, il repose au cimetière-ville de Commentry

Hommages :

Il est possible de consulter le catalogue « Histoires d’harmonies » à la médiathèque de Commentry suite à l’exposition qui s’est déroulée du 26 Novembre 2016 au 26 Aout 2017 – Tel. 04-70-64-40-60

Hippolyte DAMAZET

Henri LAVILLE

Henri  LAVILLE, Henri (1915-1958)

Henri Laville est né à Corbigny (Nièvre), de grands-parents maternels commentryens ayant habité le quartier de Bellevue. Elève-maître de l’école normale d’instituteurs de Moulins, il enseigne à Cosne d’Allier puis dans la région parisienne comme surveillant dans un établissement de redressement. En 1940, il est nommé à Saint-Yorre et il commence à écrire son premier roman « Petite frontière » dont l’action se déroule en partie à Commentry et qui sera publié en 1945.

A la libération, il participe à la rédaction du quotidien moulinois « Valmy » dont il se retira en 1946 et fut nommé comme enseignant à Saint-Pourçain sur Sioule. Il prépare un second roman : « Cet âge est sans pitié » qui sera réédité en 2018 par l’association Pré-textes.. Il écrit par la suite « L’Hôtel des quatre vents », ouvrage qui ne sera jamais publié.
Il décède en 1958 à Yzeure à l’âge de 43 ans.

« Commentry, un pays noir, avec de hautes cheminées, des corons, des crassiers, un pays de forges et de mines, fait pour la peine des hommes » (Petite frontière, p. 9)
 
Hommages :

Il existe une rue Henri Laville à Commentry.
La médiathèque de Commentry possède les ouvrages d’Henri Laville

Henri LAVILLE

Emile MÂLE

Emile MALE, Emile (1862-1954)

Emile Mâle est né à Commentry le 2 Juin 1854 dans le quartier de la Bouige, actuelle rue Pasteur. Son père Gilbert Mâle est employé aux houillères de Bézenet, puis ingénieur des mines de l’école d’Alès et sa mère s’appelle Marie Allot.
Emile Mâle effectue sa scolarité secondaire à Saint Etienne. Professeur, il enseigne à Saint Etienne, Toulouse, Paris, préparant en même temps le doctorat des Lettres qu’il reçoit en 1899, suivi d’un cours d’Histoire de l’Art Chrétien en Sorbonne.
II fut un spécialiste de l‘art chrétien médiéval, il publia une œuvre importante qui compte de nombreuses monographies sur les églises et les cathédrales de France, des origines au XVIIIè siècle qui font référence encore aujourd’hui.

En 1923, il succède à Mgr Duchesne comme directeur de l’Ecole française de Rome et il consacre une partie de ses recherches aux édifices de la Rome chrétienne.
En 1927, il est élu membre de l’Académie française avant de prendre sa retraite en 1937.

Il décède à l’abbaye de Chaalis (Oise) le 6 octobre 1954. Ses funérailles furent célébrées à Paris puis le 12 Octobre 1954 à Commentry. Il repose au cimetière ville de Commentry.

Emile Mâle restera toute sa vie attachée à sa ville natale :
« L’originalité de Commentry…ne se laisse pas deviner par le touriste et jamais par les guides du voyageur n’en parleront. C’est sa laideur douloureuse et sa tristesse qui vont à l’âme de ceux qui l’aiment ». Emile Mâle – Annales Bourbonnaises tome VI, 1892
« Commentry est plus jeune que les plus jeunes villes d’Amérique. Commentry n’a pas d’art et a à peine une histoire ». Préface de Commentry – ses alentours

 
Hommages :

· Une rue de Commentry porte le nom d’Emile Mâle,
· Le collège Emile Mâle à Commentry,
· Le Prix  Emile Mâle instauré par Mlle Gilberte Emile-Mâle, sa fille et la Ville de Commentry, destiné à encourager une restauration du Bourbonnais particulièrement réussie,
· La salle du patrimoine au sein de l’Espace culturel La Pléiade lui est dédiée.

Emile MÂLE

Andrée PIBOULE

Andrée  PIBOULE, Andrée (née Andrée Legrand) (1919-2012)

 

Andrée Piboule est née le 17 Décembre 1919 à Pourcheroux où elle fut directrice d’école.

 

Elle a participé activement à la Revue d’archéologie du Centre en publiant plusieurs articles consacrés à la céramologie et aux arts et traditions populaires de la région.
Elle a publié plusieurs ouvrages : 750 coiffes en Bourbonnais, 1985 – Fichus blancs et fichus noirs au XIXème siècle en 1990, MJC de Montluçon – Châles de nos aïeules dessous et dessus en 2001. Avec son époux Maurice Piboule (1911-2011), ils ont participé à l’écriture de nombreux articles pour des revues régionale sou spécialisées : Les Cahiers Bourbonnais, Société d’Emulation du Bourbonnais, Etudes bourbonnaises, etc…

 

Elle décède à l’âge de 92 ans en 2012 et repose au cimetière ville de Commentry.

 

Hommages :

 

La médiathèque de Commentry possède les ouvrages d’Andrée Piboule.

Andrée PIBOULE

Abel GANCE

Abel Gance est né à Paris le 25 octobre 1889.  Sa mère, Françoise Perthon est d’origine bourbonnaise, il passe donc une partie de sa petite enfance à Commentry chez ses grands-parents rue de la Ganne à Commentry.

Le père d’Abel Gance ne le reconnait pas à sa naissance, il porte donc le nom de Perthon jusqu’au mariage de Françoise Perthon avec Adolphe Gance le 5 Juin 1897., il sera légitimisé et portera le patronyme de Gance.
« …Les grands-parents s’installent à Commentry dans l’Allier et emmènent Abel avec eux. Les vrais souvenirs de l’enfant datent de cette ville triste qui lui laisse une impression désolante. C’est une région de mines et de forges. La poussière noire, gluante, obsédante s’infiltre partout dans les narines et les poumons; elle se colle aux vitres, aux meubles, con damne à vivre les fenêtres fermées. Les rues sont grises et mornes. Abel se sent étouffer. Les lieux qui l’environnent sont dépourvus de poésie, cette poésie qui lui sera toujours une nécessité vitale: il se la créera. Il imagine des histoires merveilleuses et les joue avec les enfants du voisinage. Il monte un théâtre miniature dans la grange e son grand-père et les grandes personnes généreuses donnent deux sous pour chaque représentation ». Abel Gance de Sophia Daria, éditions la Palatine.

Il commence des études de droit puis les abandonne pour s’orienter vers le théâtre. A vingt et un ans, il commence à écrire quelques scénarios dont plusieurs sont portés à l’écran.
Avec quelques amis, il fonde la société Films Français en 1911 et réalise son premier film la même année, La digue. Il signe une quinzaine de films qui le font connaître du public français (Le nègre blanc, 1912 ; Le masque d’horreur, 1912 ; La folie du docteur Tube, 1915 ; Barberousse, 1917 ; La zone de la mort, 1917).
C’est avec J’accuse (1919), que commence le cycle des grands films réalisés par Abel Gance.
En 1925, il crée le film à grand spectacle Napoléon, en mettant en scène des milliers de figurants. Même s’il continue de tourner, ses longs métrages ne recueillent plus le même engouement, à l’exception d’Un grand amour de Beethoven (1936) et de Paradis perdu (1939).  En 1974, il reçoit le prix national du Cinéma et, en 1981, un hommage à la cérémonie des César.

Il décède à paris le 25 octobre 1981 à Paris, Abel Gance est inhumé au cimetière d’Auteuil à Paris.
 
Hommages  :

La rue de Commentry qui mène à l’Agora porte le nom d’Abel Gance.

Abel GANCE
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