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Christophe Thivrier

Christophe Tivrier (Thivrier), dit Christou 

Il est né le 16 Mai 1841 à La Bregère à Durdat-Larequille.
Enfant de milieu ouvrier, fils d'ouvrier, de Gilbert Thivrier et de Marie Mancier, Christophe Thivrier a été orphelin de mère assez jeune. Dès 13 ans, sachant à  peine écrire, il commence le travail à la mine et exerce ensuite les métiers de tâcheron à la construction de la ligne de chemin de fer Commentry-Gannat, boulanger, fabricant de tuiles, marchand de vins aux Remorêts. 
Sur le plan personnel, il épouse Marie Martin en 1868 et ils auront ensemble trois fils et une fille :
Alphonse (1869-1936), l’aîné qui continua le commerce de vin et fut maire de Commentry de 1919 à 1936. 
Léon-Martial (1871-1920), qui devint médecin à  Commentry et siégea au Conseil général de 1902 à  1919 et à  la Chambre des Députes de 1902 à 1919. 
Isidore (1874-1944), associé au commerce de vins et qui fut à son tour Conseiller général dès 1919, député de 1924 à  1940 et dernier maire de la IIIe République en 1936. 
Angéline (1879-1973) mariée le 31 août 1904, avec Ernest Jean Semonsut (alias Ernest Montusès) (1880-1927).
A une époque où les syndicats étant interdits, Christophe Thivrier fut partie prenante de La Marianne (une société secrète qui tentait, dans l'illégalité, d'unifier les revendications ouvrières).
Il est élu conseiller municipal de Commentry en 1874 sur une liste républicaine. Élu maire de Commentry le 6 juin 1882, il devient ainsi le premier maire socialiste au monde. Il est réélu en 1888 mais abandonne son poste après sa victoire aux élections législatives.
Élu député en 1889 sous l'étiquette du Parti ouvrier, il se présente à l'Assemblée nationale  dans la biaude bleue des ouvriers bourbonnais respectant ainsi l'engagement pris devant les mineurs de Bézenet. Il refusa même de la poser sous les injonctions des huissiers, leur rétorquant : « Quand l'abbé Lemire posera sa soutane, quand le général de Gallifet quittera son uniforme, je poserai ma blouse d'ouvrier ». 
Il fera la une des journaux en se faisant exclure temporairement de l'Assemblée pour avoir crié "Vive la Commune", dans l'hémicycle, le 27 janvier 1894.

Il décède le 8 Aout 1895 à l’âge de 54 ans.

Hommages :
L’ancienne rue de la Mine porte désormais le nom de rue Christophe Thivrier. 
Le Buste Christophe Thivrier, réalisé par Félix Desruelles en 1932, se situe sur le rond-point de l’intersection de la rue Jean Jaurès et de l’avenue Marx Dormoy.
Un monument a été érigé par souscription publique sur sa tombe au cimetière-ville.
Dans la salle du conseil de l’Hôtel de ville, une fresque de Marc Saint Saens le représente avec sa biaude bleue.
Le lycée agricole de Durdat-Larequille porte de nom de Christophe Thivrier.
Il existe également une rue Christophe Thivrier à Désertines, Montluçon, Saint-Etienne.


BROCHURE DU 140ème ANNIVERSAIRE DE L'ÉLECTION A TÉLÉCHARGER

 
Sources : 
Christophe Thivrier (1841-1895) / Christophe Deconihout – thèse, 1992.
Commentry, première municipalité socialiste du monde : un centenaire / Georges Rougeron, 1982.
Les Tivrier [Thivrier] : De "La Bregère" au Château de Montassiégé : essai généalogique : ascendance et descendance du "Député en blouse" / Claude Donadello, 2007.
Le Député en blouse / Ernest Montusès, 1913.
La Mort de Christophe Thivrier : 8 Août 1895 in : Les Etudes bourbonnaises numéro 273, 01/12/1995.
Commentry, première ville socialiste du monde / Majeune, Paul in : Les Cahiers Bourbonnais HS2 01 /12 /1996. 
 

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