Festival théâtres de Bourbon

Date de l'évènement : le 1 août 2025
Date fin de l'évènement : le 6 août 2025
Horaire : 20h30
Lieu de l'évènement : La Pléiade

Festival Théâtres de Bourbon

Du 1er au 6 août 2025

Théâtres de Bourbon du 1er au 6 août avec un festival de théâtre en plein air unique en son genre, et, pour la première fois sera de passage également à Commentry, en partenariat avec le FCEA et La Pléiade.

Au programme : 6 représentations, 16 spectacles, portés par des troupes professionnelles et passionnées, dans des lieux patrimoniaux d’exception. Une rencontre conviviale entre amoureux du théâtre et curieux, dans l’esprit d’un théâtre vivant, exigeant et profondément humain.

Créé en 2019, le festival met à l’honneur un théâtre porteur de sens, entre classiques et créations contemporaines, avec une vocation sociale, culturelle et territoriale forte. Il valorise les jeunes compagnies, propose une programmation accessible, et agit en faveur du dynamisme rural.

Vendredi 1er août – 20h30 – La Pléiade

La Comédie de K, tirée de l’œuvre de Franz Kafka par les beaux parleurs - Durée 1h15 – À partir de 12 ans

K., amnésique, figure emblématique de celui qui se sent étranger partout, est catapulté sur scène. Invité à une soirée, il hésite entre rester seul ou rejoindre la société. K. zigzague alors parmi une foule de doubles, chacun à la recherche de plénitude. Tous incarnent au pied levé différents rôles qui les font basculer dans des situations à la fois familières et grotesques, comiques et hallucinées. Lorsque j’ai découvert les fragments narratifs du Journal, j’ai été fasciné par l’incroyable mobilisation des sens qu’ils suscitent : une immersion instantanée dans la créativité de Kafka. Le spectacle est composé de ces courts récits, notes, pensées et saynètes d’une cocasserie incongrue. La narration est fragmentaire et se dévoilent de manière également fragmentaire toutes les préoccupations de l’auteur : l’identité, la place dans la société, la vulnérabilité, l’humour, la pudeur. La mise en scène exprime la poétique de ce flux continu de l’écriture de Kafka.

Les miniatures narratives provoquent des situations comiques en faisant irruption sur la route de K. Le personnage du dessin animé La Linea, qui marche en continu sur une ligne où tout peut arriver, est proche du K. de La Comédie. K. est incarné par une actrice et deux acteurs. K. se retrouve inlassablement face à un double ambigu. Les deux pressentent que leur rencontre pourrait être salutaire. Au duo de personnages, vient souvent s’immiscer un troisième K. qui triangule la situation, remet tout en question, et fait basculer la rencontre de nouveau dans le loufoque. L’humour de Kafka est brutal, visuel et scénique. « Son comique est hors du monde utilitaire, c’est non conforme, alors évidemment ça fait rire. » G-A Goldschmidt. K. est interrompu par ses doubles, égaré dans des abîmes de réflexion, coincé dans un buisson d’épines…

Frédéric Moulin

Samedi 2 août – 20h30 – La Pléiade

Siegfried au pied levé, de et avec Robert Bouvier par la Cie du passage - Durée 1h25 – À partir de 12 ans

Robert, directeur de théâtre et vrai mordu de la méthode Coué,se met en tête de remplacer au pied levé le danseur étoile du ballet dont on attend vainement l’arrivée de la troupe, retenue à la douane pour de malencontreux problèmes de visas. Il a toujours rêvé de danser le rôle du prince Siegfried dans « Le lac des cygnes » même s’il n’a jamais pris de cours de danse ! Mais qu’importe, il va se lancer ! Un excès de confiance en ce qu’il appelle sa bonne étoile lui a pourtant joué de drôles de tours s’il repense à sa première audition de théâtre, sa première journée de tournage, au nombre de ses gaffes mémorables, ses lapsus, ses oublis et ses fiascos. Il est temps d’oublier les prédictions désespérées de sa famille, les regards médusés de ses profs et ceux des metteur·euse·s en scène tombant des nues devant ses propositions. Rien ne l’a jamais arrêté, Robert. C’est pourquoi il s’est même lancé dans la direction d’un théâtre !

Ça allait le faire, c’est sûr ! Il découvre alors les demandes maniaques des artistes, les réclamations du public, les exigences des sponsors, les recommandations du monde politique… Il y en a qui ont vraiment l’art de se tenir au mauvais endroit à la mauvaise heure. Comme ce soir ! Robert nous livre de savoureuses anecdotes sur les coulisses de ce métier qu’il aime tant et sur son parcours qu’il regarde avec une douce ironie ! Dans ce spectacle, Robert Bouvier évoque et incarne une cinquantaine de personnages drôles et attachants qui l’ont marqué, tels que Suzy, surnommée la Suze, la serveuse du café dans lequel il a travaillé adolescent, l’élu municipal obsédé par les recettes de la billetterie, le stagiaire pas vraiment dégourdi, des artistes connus, d’autres moins chanceux, trois tantes italiennes hautes en couleurs, venues se pencher sur son berceau comme les fées d’un conte… sans oublier quelques fantômes protecteurs comme ceux de Gérard Philipe ou du Lorenzaccio d’Alfred de Musset. Une heure trente de folie douce comme un hymne au théâtre.

Dimanche 3 août – 20h30 – La Pléiade

Ceux qui restent, de Camille Prioul par la Cie plop - Durée 1h20 – À partir de 12 ans

Étienne, un trentenaire, accompagne sa mère malade en Suisse pour un suicide assisté. Dans le même temps, il tombe amoureux de Juliette. Tandis qu'il balance entre les premiers « Je t'aime » d'un côté, et les derniers de l'autre, Annie, celle qui part, profite avec gourmandise de ses derniers moments de vie. Pétillant de tendresse, d'humour et d'émotions, Ceux qui restent est une ode à la vie, un spectacle qui parle d'amour, de tous les amours, ceux qui nous lient entre parents, amants, amis, humains.

Plein de vie bien qu'abordant le sujet de la mort, Ceux qui restent fait la part belle aux sentiments sans jamais tomber dans le pathos. Loin des déclarations grandiloquentes, il se concentre sur l'intime, sur ce qu'une mère et son fils qui se sont aimés et ont communiqué toute leur vie peuvent bien se dire à l'aube d'une séparation inéluctable. La joie de vivre d'Annie, qui a aimé ce monde tout au long de son existence et a su être le moteur de ses propres choix, emplit le spectateur qui la regarde décider en pleine conscience, n'ayant plus que de la souffrance à en attendre, du moment où elle se terminera. On rit beaucoup, on pleure un peu, et on en ressort avec une extraordinaire envie d'appeler ceux que l'on aime, pour leur dire qu'on les aime.

Camille Prioul

Lundi 4 août – 20h30 – La Pléiade

Les Fourberies de Scapin, de Molière par la Cie de la fortune « Théâtre en soi » - Durée 1h30 – À partir de 7 ans

Molière a tant aimé les farces durant toute sa vie qu’on le surnomma parfois « Le premier farceur de France ». C’est cette inventivité et cette liberté de ton que j’ai souhaité mettre en valeur dans ma mise en scène.

Scapin c’est la quintessence du Mascarille de ses débuts, agrémenté de toute une vie de jeu et de création. C’est Molière lui-même qui a dû sans cesse se réinviter pour rester dans les faveurs du Roi, et ne pas être emporté par la rage de ses détracteurs.

Il écrit les Fourberies de Scapin, tout juste deux ans avant sa mort, comme un pied de nez à la maladie et aux grands de ce monde.

Et le succès revient, montrant à tous qu’il n’a pas oublié les passions de sa jeunesse : l’amour de la vie et de la joie et le goût du peuple et de la santé, dernier rempart contre la maladie.

Quelle belle façon de lui rendre hommage que de jubiler avec son Scapin

L’Histoire :

En l’absence de leurs parents respectifs, Octave s’est marié en secret avec une jeune fille pauvre, nommée Hyacinthe et Léandre est tombé amoureux d’une Égyptienne : Zerbinette. Mais voici que les pères Argante et Géronte rentrent de voyage avec des projets de mariage pour leurs enfants. Pour résoudre leurs problèmes, les fils se confient à Scapin, le valet de Léandre. Grâce à ses fourberies, il imaginera le moyen de soutirer aux pères l’argent nécessaire pour faire triompher l’amour et la jeunesse ...

Au lever du rideau, nous sommes sur un port, au petit matin. Scapin dort du sommeil du juste, quand la jeunesse impétueuse vient le sortir de ses rêveries …

Hélène Laurca

Mardi 5 août – 20h30 – La Pléiade

I am vanitas / Blaise Pascal et son double, de et par Emmanuel Chanal du Wakan théâtre et stupre antimoderne - Durée 1h15 – À partir de 12 ans

Faire ce spectacle est une idiotie. Il ne dit que la vanitas, le vide que nous sommes. Il ne dit qu’incertitude quand nous cherchons des certitudes. Il s’appuie sur des pensées de Blaise Pascal que plus personne ne lit vraiment, puisqu’il dit sans cesse à l’Homme : « s’il se vante, je l’abaisse, s’il s’abaisse, je le vante et le contredis toujours, Jusques à ce qu’il comprenne Qu’il est un monstre incompréhensible. » Il ne nous laissera donc pas en repos et que voulons-nous d’autre que le repos ? A quoi nous servirait de nous rappeler notre vide, notre vanitas, nos incertitudes ? Le monde ne va-t-il pas au mieux ? Notre vie n’est-elle pas riche de sens ?

Jouer cette comédie philosophique est idiot. Qui s’intéressera à la quête d’un Comédien dépassé par ce qu’il veut jouer pour le jeter à la face du monde, qui ne sait plus jouer l’inexplicable de notre vie ? Pourquoi irait-il chercher Pascal-le-Philosophe : lui faut-il donc sentir le goût de la Mort pour retrouver le goût de vivre et de jouer ? Pourquoi alors dire notre vide, notre vanitas, nos incertitudes ? Quelle idiotie. Le monde ne va-t-il pas au mieux ? Notre vie n’est-elle pas riche de sens ?

En tant que comédien, et peu adepte moi-même des certitudes ou des dogmes, il m’a semblé que je ne pouvais que légitimement confronter à cette pensée de la vanité la raison d'être du théâtre, théâtre pris comme le lieu d’où l’on regarde le monde et d’où l’on s’adresse au monde. Que signifie le vide, la « vanitas » pour un Comédien ? Jouvet n’appelait-il pas le comédien à se désincarner, à être vide de lui-même, pour accueillir la complexité parfois dérangeante du personnage ? Dans ce monde qui ne cherche bien souvent qu’à nous remplir (et cela vaut aussi pour le monde dit « culturel » : le bagage culturel en étant peut-être l’image la plus pesante), le théâtre ne peut-il nous offrir l’occasion d’être vides pour accueillir la part d’incertitude des personnages et du monde qu’ils représentent ?

Emmanuel Chanal

Mercredi 6 août – 20h30 – La Pléiade

Le Souper, de Brisville par théâtre du Nord-Ouest - Durée 1h15 – À partir de 12 ans

1815, Le fracas des canons de Waterloo s’estompe, mais son écho continue de résonner à travers une France meurtrie.

Napoléon, défait une fois pour toutes, abdique, laissant le pays dans une instabilité périlleuse. Tandis que les monarchies européennes jubilent et que les Bourbons préparent leur retour, les Français oscillent entre nostalgie impériale, aspirations républicaines et crainte du chaos. La Deuxième Restauration se profile, mais rien n’est encore joué. Dans l’ombre, deux des hommes les plus influents et controversés de leur époque s’apprêtent à sceller le destin de la nation autour de ce souper.

Dans ce huis clos tendu, Jean-Claude Brisville réunit Charles-Maurice de Talleyrand et Joseph Fouché, deux génies politiques aux talents redoutables. Talleyrand, diplomate habile, virtuose du compromis, et incarnation du cynisme élégant, incarne une vision stratégique où chaque mot est une manœuvre. Face à lui, Fouché, le zélé révolutionnaire qui a supervisé des exécutions de masse à Lyon, créateur de la police moderne, maître des intrigues et des retournements spectaculaires, déploie une rhétorique implacable, où la fin justifie toujours les moyens.

À travers une joute oratoire ciselée, Jean-Claude Brisville plonge le spectateur au cœur de tractations secrètes. Entre manipulations, trahisons et vérités amères, Le Souper est bien plus qu’un huis clos politique : c’est une réflexion sur l’art du pouvoir, l’ambition personnelle et le destin d’une nation. Cette rencontre, où chaque réplique, chaque mot, chaque silence devient une arme, nous invite à revivre l’un des moments les plus décisifs de l’Histoire de France, dans toute sa complexité.

Mais au-delà de la politique, la pièce interroge des thèmes universels : Quelle part de morale sacrifier au nom du pragmatisme ? Et surtout, que reste-t-il d’un idéal face à la dure réalité du pouvoir ?

En revisitant ce moment charnière, Jean-Claude Brisville nous offre une œuvre à la fois historique et intemporelle, un huis clos magistral où l’avenir de la France se décide entre deux hommes prêts à tout, sauf à la faiblesse.

Tarifs : 20€/10€

Contacts : FCEA : 04 70 64 30 44 - Pléiade : 04 70 64 40 60

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